• Stan Musquer, Peintre de la Guadeloupe 1992-2020

     

    Stan Musquer, Es ou sonjé mwen, 60 x 60 cm, huile et enluminures sur toile, 2016.

     

    Stan Musquer, Es ou sonjé mwen, 60 x 60 cm, huile et enluminures sur toile, 2016.

  • STAN MUSQUER. TRINITÉ. Triptyque, huile et or sur toile, chaque tableau 105x169 cm, 2016-2019

    STAN MUSQUER. TRINITÉ. Triptyque, huile et or sur toile, chaque tableau 105x169 cm, 2016-2019

     

    TRINITÉ est un triptyque de l’artiste Stan Musquer, peintre de la Guadeloupe.

    Dans le christianisme, la Trinité (ou Sainte Trinité) est le Dieu unique en trois personnes: le Père, le Fils et le Saint-Esprit, égaux,
    participant d'une même essence divine et pourtant fondamentalement distincts.
    Le terme Trinitas (= tri + unitas)
    est forgé en latin par Tertullien (155-220).

    Entre 1992 et 2020, Stan aura exécuté en Guadeloupe parmi d’autres tableaux plus d’une trentaine de peintures
    détournant les versions imposées par l’occident du célèbre couple de la genèse.

    Le caractère exceptionnel de cet engagement tenant peut-être dans le fait que Stan est un artiste lui-même de naissance occidentale,
    à l’enfance continuellement déplacée, notamment au Maroc, mais pourvu d’une adolescence et d’une vie désormais guadeloupéennes
    qu’il assume par une peinture structurée et dont la symbolique, basée essentiellement sur la rencontre,
    questionne un sensible de portée universelle.

     

    Ce document est publié sous licence
    Stan Musquer / CC BY-SA (https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0)


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    Stan Musquer
    Adam & Ève chassés du paradis occidental (engag drep iuq)
    ou La colonisation
     huile sur toile, 105x169 cm, 2018.

    "Ce tableau correspond à une typologie religieuse prétendument universelle
    lors même qu'il exprime la mise en cause d'une faute qui reposerait sur des critères religieux occidentaux et coloniaux.
    "

                                                                                                         B.C pour Collection Artistes De la Guadeloupe ©2019.

     

    "L’expérience de regarder en face une représentation du rôle qu’a pu tenir l’occident dans l’histoire de l’esclavage vient trouver sa place en ce très récent Adam & Ève chassés du paradis occidental . Dans ce tableau, qui est une reprise de la célèbre peinture de Masaccio, sont représentés un Adam & Ève, esclaves de l’histoire occidentale. Ce tableau provient d’un besoin de matérialiser un ressenti souvent exprimé en Guadeloupe. Je parle bien sûr du sentiment d’exclusion qui, par extension, peut être éprouvé encore aujourd’hui par n’importe qui, dans n’importe quel lieu du monde, et en présence de n’importe quel groupe d’individus ou de communautés. Cette peinture ne se limite pas à ce qu’elle désigne en terme de couleur de peau, point sur lequel je reviendrai plus loin.

    Car ce qui est de l’ordre de l’exclusion, du communautarisme, de la discrimination raciale s’adresse en tous points à chaque être humain. Personne n’ignore en Guadeloupe combien les discussions sur l’esclavage sont présentes, intenses et continuellement renseignées par tous ceux qui veulent bien s’y intéresser. Dans les maisons, dans les foyers, dans les cases, dans la rue, dans les lolos , entre rencontres, connaissances et amis, chacun a sa façon d’en parler et d’en transmettre l’expérience. Aucune histoire à mes yeux n’est plus soutenue par un peuple, envers et contre toute autre vision extérieure, que l’histoire de l’esclavage, vécue et racontée par le peuple guadeloupéen, dans toute sa diversité.
    Mais quand je parle de chaque être humain, je m’adresse notamment à celui qui a le droit d’être tout le monde, au delà de sa couleur de peau, au delà de son histoire, au delà de son vêtement. Je veux dire pas seulement l’homme d’un récit ou d’une histoire, mais tout simplement n’importe qui. Peut-être vous, peut-être moi, car l’histoire peut aussi être une prison parfois. Et que pour se libérer de quelque chose, il faut savoir ce qui nous enferme. D’une certaine façon, on est toujours l’autre de quelqu’un, il faut donc bouger sans cesse, détourner les évidences et les apparences, afin d’être moins catalogué."

     

    Extrait du livre Stan Musquer, Adam et Eve chassés du paradis occidental,
    "La peinture comme détournement de la Doxa." p.183. Ed. C.A.D.G

     Tous droits réservés © 2018.

     


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  • Le premier guadeloupéen, huile sur toile, 105x169 cm, 2016.

    Stan Musquer, Le premier guadeloupéen, huile sur toile, 105x169 cm, 2016. Collection privée, Nantes.


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  • Stan Musquer, Une veillée à Saint-François, huile et or sur toile, 105x169 cm, 2016. Coll privée.


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  • Stan Musquer, Es yo sonjé nou, Huile, enluminures sur toile, avril 2016

     

    Stan Musquer, Es yo sonjé nou, 168x100 cm, huile et enluminures sur toile, avril 2016. Coll.Privée.


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  •  By Stan Musquer (Own work) [CC BY 4.0 (http://creativecommons.org/licenses/by/4.0)], via Wikimedia Commons

     

    By Stan Musquer (Own work) [CC BY 4.0 (http://creativecommons.org/licenses/by/4.0)], via Wikimedia Commons

    Le dévoilement d’un secret, 105x169 cm, huile, enluminures, maroufle sur toile, 2015. Courtesy of the artist.


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